Pourquoi choisir la biomasse dans les territoires ultramarins ?
Un contexte énergétique contraint
Les départements et territoires d’outre-mer (DOM-TOM) sont confrontés à des problématiques énergétiques spécifiques : insularité, dépendance aux énergies fossiles importées, forte exposition au changement climatique et coûts d’approvisionnement élevés. La biomasse, ressource locale renouvelable, offre une alternative stratégique pour renforcer l’autonomie énergétique de ces territoires.
Un climat favorable à la croissance végétale
Grâce à des conditions climatiques tropicales ou équatoriales, les territoires ultramarins bénéficient d’une croissance végétale rapide. Les forêts humides, les cultures pérennes (bananiers, canne à sucre, cocotiers, palmiers), les résidus agricoles (bagasse, feuilles de canne, déchets de coupe) et les espèces invasives ligneuses (leucaena, miconia, bois noir, etc.) constituent un gisement biomasse important et sous-valorisé.
Une économie circulaire locale
La valorisation de la biomasse locale permet de créer des emplois non délocalisables dans la coupe, le broyage, la logistique, la maintenance des équipements, et favorise les circuits courts. Elle s’inscrit dans une logique d’économie circulaire respectueuse des écosystèmes insulaires et des enjeux climatiques.
Soutiens institutionnels spécifiques
Les collectivités ultramarines bénéficient de dispositifs de soutien dédiés :
- Fonds Chaleur Outre-Mer (ADEME)
- Aides FEDER dans le cadre des PO régionaux
- CEE spécifiques ultra-marins
- Soutiens des collectivités locales et des préfectures
- TVA réduite, exonérations spécifiques
HABITAT COLLECTIF
& PARTICULIER
Réseaux de
chaleur
Agriculture
& serres
INDUSTRIES
& MENUISERIES
Châteaux
& abbayes
Bâtiments
tertiaires
Heizomat : des chaudières biomasse tropicalisées pour les DOM-TOM
Adaptation aux climats chauds et humides Les chaudières Heizomat sont conçues pour résister à des environnements humides, salins et à fort taux de corrosion. Les composants peuvent être tropicalisés : inox, peinture anti-humidité, systèmes de ventilation renforcée.
Puissances modulaires : 30 kW à 3 MW
- Bâtiments publics : écoles, hôpitaux, collèges, casernes
- Tourisme : hôtels, résidences, centres de vacances
- Agroalimentaire : séchoirs, conserveries, élevages
- Réseaux de chaleur insulaires, zones d’activités
Multi-combustibles locaux
- Résidus de coupe forestière
- Bagasse, paille de canne, feuilles sèches
- Sarments, déchets de bananiers, palmes sèches
- Miscanthus tropical, bois flotté, déchets verts urbains
Technologie éprouvée
- Rendement >90 %, réduction des coûts énergétiques
- TurboClean® (nettoyage automatique), décendrage
- Régulation Siemens, sécurité incendie intégrée
Exemples d’application
- En Martinique, une école rurale est chauffée par une Heizomat 300 kW utilisant des résidus de coupe de haies plantées autour de la commune.
- En Guyane, une conserverie alimente ses cuves de stérilisation avec une chaudière Heizomat 500 kW fonctionnant à la bagasse et au bois local.
- À La Réunion, un centre de formation est chauffé avec une chaudière Heizomat RHK-AK alimentée en résidus de canne à sucre et feuilles séchées.
HEIZOMAT : chaudières bois et biomasse automatiques
Gamme HSK-RA
Pour les besoins de 30 à 300 kW, idéale pour particuliers, maisons de retraite, petits réseaux de chaleur. Combustibles : bois déchiqueté, granulés, sciure.
Gamme RHK-AK
De 30 kW jusqu’à 3 MW, la gamme industrielle qui garantit rendement et fiabilité pour les exploitations agricoles, bâtiments publics, réseaux de chaleur urbain, logements collectifs. Large panel de combustibles : bois déchiqueté, miscanthus, granulés, déchets verts, sciure, paille…
Heizohack : broyeurs adaptés aux végétaux tropicaux et aux zones insulaires
Polyvalence et robustesse
Les broyeurs Heizohack transforment en plaquettes des végétaux tropicaux, souvent fibreux, humides ou envahissants. Ils permettent aux collectivités, exploitants agricoles, coopératives ou intercommunalités de produire localement leur propre combustible.
Technologies
- Granulométrie P16, P31, P45 selon besoins
- Rotor spécial bois fibreux, double système de coupe
- Versions tractées, stationnaires, motorisées ou containerisées
Ressources valorisables
Branches de bananiers, feuilles, troncs desséchés Canne à sucre, bagasse séchée Palmes sèches, coques de coco Plantes invasives ligneuses (miconia, bois noir, goyaviers…)
Cas d’usage
- En Guadeloupe, une CUMA mutualise un broyeur Heizohack HM 10-500 pour fournir en plaquettes une dizaine de chaufferies communales.
- En Polynésie française, une scierie utilise les rebuts de bois et les déchets végétaux comme combustible broyé.
- À Mayotte, une association environnementale forme des jeunes à l’utilisation d’un broyeur Heizohack pour valoriser les déchets verts urbains.
Dispositifs de soutien et accompagnement local
Aides disponibles
- ADEME Outre-mer : Fonds Chaleur, soutien logistique et technique
- PO FEDER 2021-2027 : aide à l’investissement EnR
- CEE spécifiques ultramarins (adaptés aux gisements locaux)
- Plans régionaux climat-air-énergie (SRADDET outre-mer)
- Soutiens spécifiques des collectivités et des ministères de l’Outre-mer
Partenaires institutionnels
- Collectivités régionales et départementales
- Préfectures et directions de l’environnement
- Agences régionales de l’énergie
- FIBOIS local, ALEC insulaires, associations environnementales
Un projet ? Contactez Heizomat
Un formulaire de demande spécifique DOM-TOM est disponible. L’équipe Heizomat France et ses partenaires ultramarins vous accompagnent à chaque étape :
- Diagnostic local et étude de faisabilité
- Conception de projet adaptée au climat et à l’environnement
- Fourniture et installation du matériel tropicalisé
- Maintenance locale via partenaires agréés
Réponse en 48h. Étude gratuite. Accompagnement sur-mesure.